• 1.        Rôles et fonctions de la ville médiévale et du château fort.

    Le château fort est la résidence fortifiée d’un seigneur ou d’un roi.

    Les différentes fonctions d’un château fort :

    1) Le château a un rôle symbolique : Le seigneur montre sa puissance et sa force avec son château : plus le château est grand et fort, plus le seigneur est puissant.

    2) le château a une fonction d’habitation : C’est là que le seigneur ou le roi habite avec sa famille et ses proches. En principe, il n’occupe qu’une toute petite partie du château. Le reste est réservé aux soldats ou aux personnes qui travaillent pour le seigneur.

    3) Le château a surtout un rôle militaire très important : Si des pilleurs et des bandits attaquent les paysans pour leur voler leur récolte, ceux-ci peuvent venir se réfugier dans l’enceinte fortifiée et échapper ainsi aux agressions.

    4) Mais le château sert également à se défendre : Il permet de se protéger des attaques d’autres seigneurs qui veulent s’approprier un château voisin pour augmenter leur pouvoir et leur richesse.

    5) Le château a un rôle administratif et juridique : A l’intérieur du château, on trouve en effet une grande salle réservée au public et qui, en changeant les meubles, pouvait se transformer au cours de la journée en salle de banquet, ou en dortoir le soir.

    Au Bas Empire, la ville gallo-romaine est nourrie par la campagne, sur laquelle les grands propriétaires ruraux (qui résident en ville) opèrent des prélèvements (en nature et en main d'oeuvre ) et où les autorités publiques perçoivent l'impôt (qui est le prix du maintien de la paix sur le territoire de la civitas). Les richesses sont en partie dépensées pour embellir la ville (évergétisme).

    - à partir du IVè S., ces villes sont christianisées et le pouvoir de 1'évêque s'intègre dans ce schéma de domination politique ; la christianisation se fait à la manière d'un quadrillage des campagnes à partir de la ville, évangélisée la première.

    - avec les invasions, la ville devient l'ultime recours des populations rurales menacées ; la ville fait payer cette protection aux ruraux afin de pouvoir entretenir dans ses murs une caste de guerriers. La ville a alors trois fonctions, faire respecter la loi (fonction politique), veiller au Salut des âmes (fonction religieuse) et repousser les envahisseurs (fonction militaire).

    - avec l'essor de la féodalité à partir du Xè S., la ville voit ses prérogatives réduites :

    - les châteaux-forts (ruraux) font régner l'ordre et la justice

    - les monastères exempts restreignent l'action de l'évêque

     

    2.        Quels sont les apports de l'art gothique par rapport à l'art roman?

    Les églises romanes sont simples et petites. L'église est recouverte d'une voûte en berceau. Une voûte est une structure destinée à couvrir un espace vide entre deux murs parallèles. Une voûte en berceau est constituée d'une série d'arc. Les voûtes en berceau ne pouvaient pas être très hautes car le poids des pierres en haut de la voûte avaient seulement deux supports. Ces deux supports sont les deux colonnes de la voûte.
    A l'extérieur des églises romanes se trouvent d'immenses contreforts. Un contrefort est un bloc de maçonnerie qui est élevé à l'extérieur d'un mur pour le soutenir. Les contreforts des églises romanes sont directement appliqués sur l'église.

    Les cathédrales gothiques sont immenses et compliquées. Elles sont recouvertes en utilisant une nouvelle technique architecturale: celle de la voûte sur croisée d'ogive. Une voûte sur croisée d'ogives est une voûte formée de deux arcs qui se croisent en diagonales. Cette technique est une caractéristique de l'architecture gothique. Les cathédrales gothiques sont très élevées car le poids des pierres ne reposent pas sur deux piliers, mais sur quatre piliers.
    Pour soutenir le poids des voûtes sur croisée d'ogive, on a utilisé la technique des arcs-boutants. Un arc-boutant est l'élément d'appui en forme de demi-arc situé à l'extérieur de l'édifice; il repose sur un contrefort et soutient le mur là où s'exercent les plus fortes poussées des voûtes sur croisées d'ogive. Les constructeurs cherchèrent à annuler le poids des ogives par des arcs-boutants cachés dans la couverture de l'édifice, puis par un support extérieur sur un contrefort. Les arcs-boutants paraissent nécessaires dès la construction pour les édifices du premier art gothique qui ont adopté une élévation à trois niveaux.

     

    gothique

     

    3.        Citez une abbaye, une mosquée, une église romane, une église gothique, un vitrail

     Abbaye de Cluny au Xème siècle

    abbaye de cluny

     Mosquée de Damas construite au VIIIème siècle (entre 706 et 715)

    damas

     Eglise Saint-Nectaire édifiée au milieu du XIIème siècle

    st nectaire

     Cathédrale Notre-Dame de Chartres construite au début du XIIIème siècle

    chartres

     

    4.        qu'est ce que l'enluminure? quand est-elle apparue? donnez un exemple de manuscrit enluminé

    Appréciées comme de véritables œuvres d'art au Moyen Age, les enluminures sont des peintures ou des dessins exécutés à la main pour décorer ou illustrer un texte manuscrit.
    Dès le haut Moyen Age, l’enluminure a eu une double fonction illustrative et ornementale.

    A noter : le verbe "enluminer" vient du latin illuminare qui signifie "éclairer", "illuminer", et, au sens figuré, "mettre en lumière".

    Le terme d’"enluminure" est souvent associé à celui de "miniature", qui vient du latin minium, désignant un rouge vermillon. Jadis, on appelait ainsi les lettres majuscules ornementales ou lettrines dessinées en rouge sur les manuscrits.

     

    L’enluminure est apparue sur les manuscrits sous la forme de lettres ornées, aux alentours du VIe siècle.

    Au départ très modeste, cet élément décoratif a joué un rôle important dans la mise en page des textes. Les initiales enluminées servaient notamment de repères pour distinguer les différentes articulations d’un texte (livres, chapitres, paragraphes ou autres sections).

    Inversement, le format des enluminures était déterminé par la mise en page du texte (à longues lignes ou à deux ou trois colonnes). Les enlumineurs ont ainsi développé l’art d’adapter leurs compositions à l'espace qui leur était imparti. Ces espaces étaient préalablement laissés libres par le copiste.

    Au cours de l'époque médiévale, les initiales enluminées ont connu de nombreuses transformations liées à l'évolution des types d'écriture, des styles et des techniques picturales.
    A partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, la lettre ornée a été dotée de prolongements qui ont donné naissance aux bordures et aux encadrements végétaux et floraux.

    En France, le style des enluminures a considérablement évolué à la fin du Moyen Age, passant du style linéaire des manuscrits du XIIIe siècle aux coloris restreints aux scènes chatoyantes des manuscrits du XVe siècle.

     

    Le Commentaire sur l'Apocalypse (vers 776) de Beato de Liébana, maintes fois recopié et enluminé par les moines du León et de Castille au Xe siècle, est orné entre 1028 et 1072, à l'abbaye de Saint-Sever-sur-l'Adour, d'enluminures où peut s'observer le passage du style préroman ibérique au style roman. On peut y voir, représentés avec une saisissante précision, des criquets ailés mandés par Satan pour tourmenter le genre humain de leurs queues de scorpion.

     

    5.        Citez une tapisserie du Moyen Age, un roman de chevalerie

    La tapisserie au Moyen Âge est relativement méconnue si on la compare à la place qu'elle prend dans nos sources. En effet, un grand nombre de tapisseries sont parvenues jusqu'à nous directement. Elles sont parfois grandioses (tapisserie de l'Apocalypse d'Angers, la Dame à la licorne conservée au musée de Cluny, la tenture de David et Bethsabée conservée à Ecouen), souvent plus modestes. De plus, les inventaires des puissants, laïcs et ecclésiastiques, font état de nombreuses tapisseries, qui représentaient de coûteux investissements. Celles-ci, parfois tissées de fil d'or et d'argent, étaient bien plus que de simples objets d'ameublement. Elles pouvaient constituer une réserve de capital, un cadeau diplomatique ou encore de mariage. Elles étaient également des objets d'ostentation, déployées dans les demeures des grands ou à l'occasion de cérémonies publiques.

    Les tapisseries jouaient également un rôle dans l'imagerie religieuse : en 1025 à Arras se réunit un concile qui prit la décision de développer les images, la décoration, afin de cultiver un peuple illettré sur la religion et la politique. De ce fait les évêques vont commander plusieurs tableaux et tapisseries représentant la vie du Christ et des saints aux artistes, ce qui embellira les églises et cultivera davantage le peuple. On peut citer l'exemple de la tenture de Saint Étienne, commandée par l'évêque d'Auxerre pour le chœur de sa cathédrale vers 1500.

    La tapisserie de l'Apocalypse (ou tenture de l'Apocalypse, ou encore Apocalypse d'Angers) est une représentation de l'Apocalypse de Jean, réalisée à la fin du XIVe siècle, et exposée à Angers. Le musée de la Tapisserie de l'Apocalypse est situé dans une très longue galerie au sein même du château d'Angers.

     

    tapisserie de l'apocalypse

     

    Un roman de chevalerie est une œuvre narrative en vers, qui reprend les aventures des chansons de geste et des romans courtois des XIe et XIIIe siècles. Les premiers romans de chevalerie ont été Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Yvain ou le Chevalier au lion, tout deux de Chrétien de Troyes, au XIIe siècle.

     

    6.        Quelle était la musique sacrée au MA? Qui sont les troubadours et que font-ils?

    La musique médiévale est un terme général pour désigner une période couvrant à peu près 800 ans de l'histoire de la musique occidentale religieuse et profane, et commençant avec les premières musiques chrétiennes d'avant la réforme grégorienne, jusqu'aux musiques de la fin du XIVe siècle. Elle se caractérise par l'apparition de formes vocales et instrumentales dont la polyphonie, la musique de cour, la messe, le chant courtois.

    Le moyen-âge musical s'étend sur une période un peu plus longue que le moyen-âge historique et recouvre une partie de la renaissance. Le moyen âge musical peut se diviser en trois parties :

    - la musique grégorienne

    - l'école de Notre Dame

    - l'ars nova

    ♪ LA MUSIQUE GREGORIENNE :

    Sous l'autorité du pape Grégoire le Grand durant le Vème siècle, s'établissent une pratique religieuse unique mais aussi un style de musique. Le latin est imposé à toute l'église chrétienne. Les offices religieux sont codifiés (prières, chants...). Le chant liturgique ainsi unifié sera appelé plus tard "chant grégorien". Il s'imposera à pratiquement toute l'Europe chrétienne. Le chant grégorien est un chant pour voix d'hommes à l'unisson. Il a pour but de mettre en valeur les textes sacrés. L’endroit où il était chanté dans l'église s'appelle aujourd'hui le "choeur".

    ♪ L'ECOLE DE NOTRE DAME :

    A partir du IXème siècle, les chants collectifs comportent une mise en scène un peu plus élaborée et se détachent parfois du contexte liturgique. Ces "drames" moyenageux sont un peu les ancêtres de l'opéra. La poésie suit la même évolution et c'est le développement des troubadours (poète de la langue d'oc) et des trouvères (troubadour du Nord de la France de la langue d'oïl). Paris devient durant cette période un centre culturel très important.

    La construction de la cathédrale commence en 1163. Des compositeurs se rassemblent dans un groupe qui porte le nom de la cathédrale. Alors que le chant grégorien se chantait à l'unisson, la polyphonie (plusieurs voix mélodiques indépendantes les unes des autres) se perfectionne sous leur autorité.

    ♪ L'ARS NOVA :

    Pendant une période très difficile (guerre de cent ans, épidémies de peste, schisme religieux...) apparait l'ars nova. Philippe de Vitry (1291-1361) écrit un livre qui devient célèbre et déclenche un nouveau mouvement musical. Le terme Ars Nova (Art Nouveau) provient de ce livre (vers

    1325). Les nouveautés concerne essentiellement la notation et la rythmique. Les notes sont pleines ou évidées, rouges ou noires, ceci afin d'améliorer la lecture de leur durée. Cette période sera l'âge d'or de la polyphonie (Chant à plusieurs voix). La première oeuvre de l'ars nova est le "Roman de Fauvel" ♪ (1314).

     

    Un troubadour (de l'occitan trobador, prononcé [truβa'δu]: trouveur) est un compositeur, poète, et musicien médiéval de langue d'oc, qui interprétait ou faisait interpréter par des jongleurs ( très vite beaucoup plus spécialisés, voir ménestrier et ménestrel ) ses oeuvres poétiques dans les cours seigneuriales des anciennes provinces méridionales du royaume de France entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle. Les trouvères sont leurs équivalents de langue d'oil au nord de la France.

     

    Lien: Télécharger « chronologie Moyen-âge.pdf »


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  • Donnez des exemples de monuments gallo-romains ? décrivez brièvement leur structure 

    Un ou plusieurs arcs monumentaux marquent l’entrée de la ville. Il a un caractère commémoratif ou honorifique. Il rappelle la puissance de Rome. Il marque la rupture entre l’espace rural et l’espace urbain.

    Le forum est une immense construction. L’endroit où se mêlent religion, politique et commerce. C’est une place publique où l’on traite des affaires de la cité. Elle est entourée de portiques avec le temple, la basilique (bâtiment où était rendue al justice), les boutiques.

    Des édifices de loisirs sont construits dans certaines villes :

     

    Noms

    Fonctions

    théâtre

    Tragédies, comédies

    amphithéâtre

    Spectacles sanglants : gladiateurs…

    odéon

    Conférences, musique

    cirque

    Courses de chevaux

    thermes

    Bains, bibliothèques

    aqueduc

    Alimentation en eau

     

    Auguste et ses successeurs firent de nombreux dons pour construire ces monuments dans certaines cités gallo-romaines.

    Les habitations sont luxueuses pour les notables (domus) ; la plèbe vit dans des insulae (immeubles). Les domus sont décorées de mosaïques. Elles pouvaient être faites de galets ou de tesselles (petits morceaux de pierres colorées de 1mm²) fixés par un ciment. Elles sont réalisées sur le sol et les murs. Elles représentent la mythologie ou la vie quotidienne. Les plus célèbres sont celles de Saint-Romain en Gal près de Vienne (Isère).

     

    Les exigences militaires et administratives romaines amenèrent en Gaule la création d'un réseau de petites capitales reliées entre elles par des routes. Ces mêmes exigences firent surgir de toutes parts les monuments qui caractérisaient le paysage urbain dans l'ensemble du monde romain: temples, forums, basiliques, théâtres, thermes, arcs, portes et aqueducs. Situer l'architecture romaine en Gaule, c'est donc tout naturellement évoquer les ruines antiques d'un grand nombre de villes françaises: Nîmes (les arènes, la Maison carrée), Arles (le théâtre, les arènes, les Alyscamps), Orange (arc de triomphe, théâtre), Saint-Rémy-de-Provence (tombeau des Julii, arc de triomphe), Vaison (portique de Pompée, théâtre). Les noms de Saintes, Bordeaux, Lyon, Autun, Paris, Béziers, Fréjus, Narbonne, etc., indiquent clairement que l'implantation urbaine et son développement sur l'ensemble du territoire des Gaules sont à l'origine de l'actuelle géographie des villes en France. Trèves, aujourd'hui ville allemande, reflète, par ses ruines imposantes (Porta nigra, Aula Palatina), ce que fut à son plus haut niveau l'urbanisme romain en pays conquis.  

    Il existait pourtant des monuments de tradition celtique réalisés avec l'aide de la technique romaine. Ce type de temple est parfaitement représenté par la tour de Vésone à Périgueux et le temple de Janus à Autun.  

     

    temple de janus

     

    Citez une mosaïque gallo-romaine et une sculpture antique.

    Les domus sont décorées de mosaïques. Elles pouvaient être faites de galets ou de tesselles (petits morceaux de pierres colorées de 1mm²) fixés par un ciment. Elles sont réalisées sur le sol et les murs. Elles représentent la mythologie ou la vie quotidienne. Les plus célèbres sont celles de Saint-Romain en Gal près de Vienne (Isère).

    Ronde-bosse ou relief, la sculpture est sans conteste un art importé de Rome en Gaule.

     

    bas de la cuve du sarcophage de Saint-Médard-d'Eyrans

    Détail au bas de la cuve du sarcophage de Saint-Médard-d'Eyrans (Près de Bordeaux) : Centauresse et son enfant, vers 230-240. Musée du Louvre, Ma 1346

    > Vénus de milo

     

    Vénus de milo


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    Qui sont les premiers artistes? 

    Les témoins artistiques les plus anciens peuvent être situés dans 3 régions du monde : l'Europe, l'Australie, et la Sibérie. En Europe, les premières formes d'art sont associées aux Homo Sapiens de la fin du Paléolithique entre 35'000 et 12'500 avant notre ère, avec un véritable développement artistique à la période magdalénienne entre 17'000 et 12'500 av. J.-C. 

    Cet art peut prendre deux formes: l'art pariétal, bien connu dans le sud de la France et en Espagne, qui désigne toutes les peintures, gravures et sculptures réalisées sur les parois rocheuses des grottes, et l'art mobilier (sur os, bois de renne, ivoire, pierre, dents, coquillages), présent dans toute l'Europe, qui s'exprime par des statuettes féminines, des animaux sculptés, des armes décorées, des objets de parure.

     

    Donnez des exemples d'art préhistoriques. Donnez les lieux et les noms.

    La sculpture paléolithique

              
     

    Au paléolithique supérieur, l'homme réalise les premières statuettes anthropomorphes, ou plutôt "gynomorphes". Elles représentent en effet des femmes aux formes girondes >> caractère religieux, lié aux mystères de la fécondité.

    "Vénus de Brassempouy" (France / Landes) dont il ne reste que la tête, d'autres plus complètes ont été trouvées à Willendorf (Allemagne), Lespugues (France) ou Grimaldi (Italie).

    Quelques animaux bénéficièrent aussi des talents de sculpteurs, la plupart pour l'ornement d'armes de chasse (propulseurs).

     


    La peinture paléolithique

    Les hommes préhistoriques sculptèrent des humains et des animaux, mais ils en peignirent également. 

    Grottes de Lascaux (Dordogne /France) ou d'Altamira (Espagne).

    Dans ces décors pariétaux, l'animal est le plus présent, mais quelques humains participent aux ébats, comme victime ou comme chasseur. 

    >> utilisation magique, religieuse ou superstitieuse.


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