• I. Les invasions et les royaumes barbares

    • Avec les invasions du V° siècle, l'Empire romian s'effondre et laisse place à des royaumes "barbares". Les Barbares sont attirés par les richesses de l'Empire romain. L'avancée se fait sentir dès le IV° S, s'accélère au V°S sous la forme de vagues successives venues de l'est: peuples germaniques, les Goths, les vandales puis celles des huns, celle des Germains (Francs, alamans, Burgondes). Cette dernière précipite la fin de l'Empire romain en 476.
    • Les Barbares établissent peu à peu leur domniation sur les terres qu'ils occupent. L'effondrement de l'Empire laisse place à un morcellement politique et à de nombreux royaumes.

                 L'un des royaumes occupé par les Francs donne son nom à notre pays. Les civilisations gallo-romaines et franque se mêlent pour donner naissance à une nouvelle civilisation dont la France est l'héritière.

     

    II. Des royaumes francs à L'empire de Charlemagne (Ht M.A V° - X° S)

        1. Le royaume franc

     

     

    • Les Francs sont un peuple germanique apparu vers le III° S. Ce sont des guerriers habiles dans les techniques du fer et de la fabrication des armes. parmi les tribus franques, on distingue les Francs Saliens et les Francs Ripuaires. L'expansion des Francs Saliens (Dont le chef est Mérovée) commence lors de la grande poussée germanique du début du V° S. Quelques années plus tard, Clovis (petits fils de Mérovée) devient maître d'une grande partie de la Gaule.
    • Né vers 466,mort en 511, Clovis succéda à son père vers 481 qui dirigeait un petit royaume au nord de la Gaule. Il s'impose comme le premier roi de France par ses victoires sur les autres peuples barbares et par la constitution d'un grand royaume franc. Grâce à son baptême (permet au roi d'obtenir le soutien de l'Eglise et fait de la France la "fille aînée de l'Eglise") et à ses conquêtes, Clovis lègue à son successeur un pouvoir qui a une base chrétienne (peuple franc = religion catholique) et territoriale. Après Clovis, la dynastie mérovingienne s'affaiblit. Les rois sont dépourvus de tout pouvoir. Celui-ci est détenu par las maires du palais, chargés de l'administration du royaume.

     

        2. L'empire de Charlemagne

     

     

     

     

     

    • Fin du VII° S, une famille aristocratique, originaire d'Austrasie, celle des Pippinides, s'accapare du pouvoir (Maires du palais). un de ses représentants, Pépin le Bref, fils de Charles Martel qui arrête les Arabes à Poitiers en 732, fonde la dynastie carolingienne en 751. son fils Charlemagne (règne 768 - 814) reçoit une éducation guerrière, soumet une grande partie de l'Occident, se dote d'une capitale "Aix la Chapelle" et devient empereur en 800.
    • Charlemagne gouverne l'Empire à l'aide de comtes et de missi dominici (envoyés du maître). Il s'appuie sur l'Eglise pour rénover l'Etat. Il fait de la vassalité un des rouages de sa politique.
    • La renaissance carolingienne s'exprime dans l'art et dans la production littéraire (histoire et pensée politique)
    • Louis 1er le Pieux, qui succède à son père Charlemagne, parvient à conserver l'unité de l'Empire. En 840 à sa mort, la couronne revient à son fils Lothaire 1er qui veut diriger seul l'Empire. Ses deux frères, Louis le Germanique et Charles le Chauve, n'acceptent pas ses prétemptions et s'unissent contre lui. Ils s'engagnet à se prêter une aide mutuelle > Les Serments de Strasbourg 842 (1er texte en langue romane).
    • Lors du Traité de Verdun en 843, l'Empire est partagé en 3 royaumes d'égale importance et totalement indépendant (acte de naissance de l'Europe).

     

    III Le rassemblement par les rois capétiens (début M.A Classique X° - XII° S)

    LES ROIS CAPÉTIENS

    NOMVIERÈGNEPRECISIONS
    Hugues Capet 940 - 996 De 980 à 996 Fils de Hugues le Grand
    et de Hedwige de Saxe
    Décède de Maladie
    Robert II le Pieux 972 - 1031 De 996 à 1031 Fils de Hugues Capet
    et de son Epouse Adélaïde d'Aquitaine
    Décède de maladie
    Henri Ier 1008 - 1060 De 1031 à 1060 Fils de Robert II le Pieux
    et de Constance d'Arles
    Philippe Ier 1052 - 1108 De 1060 à 1108 Fils d'Henri Ier
    et de Anne de Kiev
    Louis VI le Gros 1081 - 1137 De 1108 à 1137 Fils de Philippe Ier
    et de Berthe de Hollande
    Décède de dysenterie
    Louis VII le Jeune 1120 - 1180 De 1137 à 1180 Fils de Louis VI le Gros
    et d'Adèle de Savoie
    Décède de cachexie
    Philippe II Auguste 1165 - 1223 De 1180 à 1223 Fils de Louis VII
    et d'Adèle de Champagne
    Décède de maladie
    Louis VIII le Lion 1187 - 1226 De 1223 à 1226 Fils de Philippe II Auguste
    et d'Isabelle de Hainaut
    Décède de dysenterie
    Louis IX
    (Saint-Louis)
    1214 - 1270 De 1226 à 1270 Fils de Louis VIII le Lion
    et de Blanche de Castille
    Décède de dysenterie à Tunis
    lors de la Huitième Croisade
    Philippe III le Hardi 1245 - 1285 De 1270 à 1285 Fils de Louis IX
    et de Marguerite de Provence
    Décède de dysenterie à Perpignan
    Philippe IV le Bel 1268 - 1314 De 1285 à 1314 Fils de Philippe III
    et d'Isabelle d'Aragon
    Décède suite à une chute de cheval
    Louis X le Hutin 1289 - 1316 De 1314 à 1316 Fils de Philippe IV le Bel
    et de Jeanne Ière de Navarre
    Décède d'un malaise
    Jean Ier 1316 - 1316 1316 Fils de Louis X le Hutin
    et de Clémence de Hongrie
    Décède 5 jours après sa naissance
    Philippe V le Long 1293 - 1322 De 1316 à 1322 Second fils de Philippe IV le Bel
    et de Jeanne Ière de Navarre
    Décède de dysenterie et fièvre à Longchamp
    Charles IV le Bel 1294 - 1328 De 1322 à 1328 Troisième fils de Philippe IV le Bel
    et de Jeanne Ière de Navarre
    Décède de maladie

    Suivra ensuite la dynastie des Capétiens Valois


    Philippe VI de Valois, né en 1293, fils de Charles de Valois (1328-1350)
    Jean II le Bon, né en 1319, fils de Philippe VI (1350-1364)
    Charles V le Sage, né en 1338 à Vincennes, fils de Jean II le Bon (1364-1380)
    Charles VI le Fol, né à Paris en 1368, fils de Charles V le Sage (1380-1422)
    Charles VII le Victorieux, né à Paris en 1403, fils de Charles VI (1422-1461)
    Louis XI le Prudent, né en 1423 à Bourges, fils de Charles VII (1461-1483)
    Charles VIII l'Affable, né en 1470 au Château d'Amboise, fils de Louis XI (1483-1498)

     

        1. Avènement de Hugues Capet

    X° S: le peuple choisit lui-même leur roi. 987 Hugues Capet: Roi de France = Roi intermédiaire entre Dieu et son peuple > statut exceptionnel

    Le rite d'initiation transforme le roi (désigné par coutume jusque là) en roi sacralisé par l'onction divine que lui dispense l'église.

    Clovis V meurt sans descendance; 2 princes sont candidats, Charles de Lorraine, proche parent,  et Hugues Capet, issu d'une famille de comtes de Paris, Ducs des Francs. > son sacre marque la fin des carolingiens et l'avénement des capétiens à la royauté.

     

    Cérémonie du sacre des rois

    Le sacre des rois de France

     

        2. Consolidation de la monarchie

    Les atouts du roi

    - C'est un suzerain suprême, vassal de personne.

    - La succession et le sacre de leur aîné de leur vivant

    - L'agrandissement du domaine par une politique de mariage + rachat des terres.

    >> Bataille de Bouvines 1214: Philippe Auguste la gagne et consolide ainsi la monarchie du royaume et de toute l'Europe.

     

    IV L'affirmation du pouvoir de l'état (M.A classique XIII° S)

        1. L'organisation de l'état

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    XIII° S, notamment sous le règne de Saint Louis (Louis IX), l'institution se perfectionne:

    - plan local: création des  "baillis et sénéchaux"

    - Niveau central: spécialisation de la cour du roi en Conseil du roi, Parlement et Chambre des comptes

    - Plan monétaire: les ordonnances de 1263 et 1265 donnent au peuple une monnaie stable et saine fondée sur l'or.

    monnaie capétienne

     

     

    Saint Louis

    Roi de France entre 1226 et 1270: roi qui a le plus marqué l'histoire de la France par sa personnalité hors du commun et par son action politique et religieuse.
    Sa vie nous est connue par différents ouvrages: les grandes chroniques de France ( lien )
    Joinville: Saint typique du XIII° S, a écrit la vie de Monseigneur Saint Louis. Il cherche à imiter le Christ, pratique la charité en faveur des pauvres. Il joue un rôel d'arbitre à l'intérieur et l'extérieur du royaume. C'est un "apaiseur".
    La mort de Saint Louis à Tunis 1270 intervient dans un contexte général de dégradation de la situation économique et sociale du royaume.
    Saint Louis incarne le souverain idéal et s'impose à tous ses successeurs comme un modèle. Il sera canonisé après sa mort en 1297.

     

        2. Paris, capitale des Capétiens

     

    domaine royal capétien

    Les Capétiens et la France

     

    • Le rôle de Paris, capitale du royaume, se précise en même temps que la puissance capétienne s'agrandit.
      Philippe Auguste (roi de 1180 à 1223), Saint Louis et Philippe le Bel (roi de 1285 à 1314) fixent les origines du pouvoir central, la Parlement, la chambre des comptes, le Trésor...
      - Philippe Auguste fait construire le Louvre, alimente les fontaines, pave les rues
      - Saint Louis fait bâtir la Sainte Chapelle

      ste chapelle

      La Sainte Chapelle


      - Philippe le Bel termine l'aménagement du palais
      1250: Le gros oeuvre de Notre Dame est achevé.

      Notre Dame


      >> Le perfectionnement de la construction montre l'importance que les rois accordent au bâtiment.
    • Paris est la ville la plus peuplée de l'Occident chrétien avec un peu plus de 200 000 habitants à la fin du XIII° S.

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  • Thème 1: Après les invasions, la naissance et le développement du royaume de France

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    Thème 2: Les relations entre seigneurs et paysans

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    Thème 3: Le rôle de l'église

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    Thème 4: Conflits et échanges en Méditerranée: la découverte d'une autre civilisation, l'Islam

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    Thème 5: Conflits et échanges en Méditerranée: les Croisades

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    Thème 6: La Guerre de Cent Ans

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    A la découverte du Moyen-Age:

    Labo interactif

    Diaporama moyen âge


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  • En Occident du II° à la fin du V° siècle, le christianisme s'impose comme la religion du plus grand nombre. Il est le résultat de 2 phénomènes:

    • la croyance du message de Jésus
    • l'organisation de la nouvelle religion par Paul de Tarse.

    En Gaule romaine, les chrétiens subissent des persécutions. La christianisation y est inégale selon les classes sociales, les lieux.

    Elle est considérée effective par la majorité de la population dès le III° siècle.

     

    I. Le message de Jésus

    Le christianisme est né en Palestine. Il émane de la prédication de Jésus qui a vécu à l'apoque d'Auguste et a été crucifié sur l'ordre des Romains (30). La vie de Jésus est connue par les Evangiles, écrits après sa mort à partir de témoignages. Les disciples l'ont vu vivant après sa mort, c'est donc bien le Messie annoncé par les prophètes Juifs et envoyé par Dieu.

    Christianisme = religion d'amour des autres et de fraternité universelle. Sa vocation à l'universalité en fait son succés et explique son triomphe.

     

    II. L'organisation de la nouvelle religion par Paul de Tarse (St Paul)

    Elle se fait connaître grâce aux Actes des Apôtres et aux Epîtres.

    Originaire de la ville de Tarse, juif et citoyen romain, St Pauln'a pas connu Jésus mais a été bouleversé par la vision qu'il a du Christ ressuscité. Il se convertit au christianisme en 38, crée des communautés chrétiennes pour répandre le message de Jésus auprès des non-juuifs. Il meurt à Rome, décapité, vers 67. St Paul est celui par qui le christianisme sort du milieu juif de Palestine et pénètre le monde romain. Son approt au christianisme est déterminant.

     

    III. La diffusion du christianisme dans le monde gallo-romain

    Les rapports entre le christianisme et l'empire romain sont complexes et évoluent du I° au VI° siècle.

    • Les chrétiens sont d'abord persécutés et exécutés sur l'ordre des autorités romaines car ils sont considérés comme des éléments subversifs à cause de leur prosélytisme et leur refus de rendre un culte à l'empereur. A partir du IV° siècle, ils sont comblés de faveurs et le christianisme devient la religion officielle de l'Empire. La décision est motivée par le fait que les empereurs romains se sont rendus compte que le christianisme pouvait être un élément de cohésion de l'empire au moment où celui-ci était menacé par les barbares.
    • Le christianisme se répand en Gaule à partir du II° siècle. Sa compréhension ne peut se faire en dehors du contexte religieux et politique de l'Empire romain. Il atteint toutes les classes sociales, les villes avant les campagnes. Plus ancienne mention = communauté de Lyon et martyrs de 177 dont le récit a été transmis par Eusèbe de Césarcé (= père de l'histoire religieuse) > Blandine (jeune servant) qui subit des tortures avant d'être mise dans un filet et livrée à un  taureau.
    • La diffusion du christianisme se fait surtout au III° siècle. Les Eglises de Gaule sortent de l'ombre quand l'Empereur Constantin (converti en 312) reconnaît le christianisme en 313 par l'Edit de Milan.

    325: Concile de Nicée convoqué et présidé par Constantin, fixe le dogme du christianisme

    337: Mort de Constantin; le christianisme fait de nouveaux adeptes et s'organise en se calquant sur le cadre politique existant.

    Les Evêques sont élus par les communautés chrétiennes, dirigent des espaces qui serviront de cadres aux futurs diocèses. La nouvelle religion pénètre plus dan sle Midi que dans le Nord.

    • A la fin du IV° siècle, Saint Martin de Tours décide de se consacrer à la christianisation des campagnes. Nous le connaissons grâce à la Vie de St Martin écrit par un écrivain gaulois.

    Martin est d'abord simple soldat dans l'armée et partage son manteau avec quelqu'un un jour d'hiver. Ensuite dans un songe lui apparaît le Christ revêtu de la moitié du manteau selon l'acrivain gaulois (Sulpice Sevère). 2 ans plus tard, il quitte l'armée et se fait baptiser. Il rejoint l'Evâque de Poitier qui l'ordonne prêtre puis devient Evâque de Tours (330) et décide de se consacrer à l'évangélisation des campagnes. Il répand son culte dans toute la Gaule et au Moyen Age, son tombeau devient le centre d'un important pélérinage.

     

    IV. Les héritages de Rome et du christianisme

    Nous sommes les héritiers de la civilisation gallo-romaine. Cet héritage est visible de nos jours dans:

    - Vestiges architecturaux comme les édifices bâtis par les romains (théâtre, arènes, routes...)

    - Les partiques sociales: conseils municipaux qui se tenaient régulièrement dans les villes gallo-romaines

    - Les institutions comme l'Eglise catholique, issue de l'organisation des églises chrétiennes du IV° siècle

    - Les éléments de notre vie quotidienne comme les jours et les mois du calendrier (Juillet vient de Julius César; Août de l'empereur Auguste).

     

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  • I. La conquête de la Gaule par les Romains

    • II° siècle avant JC (-125 à -117): installation des Romains dans le sud de la Gaule, création de la Narbonnaise (province)
    • I° siècle avant JC (-58 à -52): César conquiert la majeur partie de la Gaule lors d'une guerre ("la guerre des Gaules") qui se termine par la reddition de Vercingétorix devant Alésia en 52 avant JC.
    • En -7, -6 avant JC, sous le règne de l'empereur Auguste, les peuples ligures des régions alpestres se soumettent. La victorie est symbolisée par la construction du trophée d'Auguste à la Turbie dans les Alpes Maritimes.

    trophée d'auguste

     

    II. La romanisation de la Gaule

    Après la conquête de la Gaule par César (58 à 52 avant JC), les habitants ont choisi de vivre à la romaine et de parler latin. La romanisation de la Gaule (= intégration des provinciaux au mode de vie de Rome) s'est faite par l'octroi de la citoyenneté romaine, par la création de villes à l'image de Rome et la diffusion du culte impérial après le règne d'Auguste (-27 à 14 après JC). Cela entraîne l'adhésion spontanée et volontaire des élites puis d'une grande partie de la population à la civilisation romaine et la mise en place d'une civilisation originale appelée gallo-romaine.

     

        1) La romanisation par la citoyenneté

    • Rome, citoyenneté romaine = institution juridique supérieure qui comprend:

    - Droits publics: voter, être élu à Rome, participer à des sacerdoces, appeler l'empereur dans les procés criminels

    - Droits privés: posséder, vendre, faire un testament, contracter le mariage légitime

    • La citoyenneté romaine est d'abord réservée à quelques privilégiés mais son accés est ouvert. On peut devenir citoyen en servant l'armée (25 ans), par filiation, par affranchissement si le maître est citoyen romain ou selon décision de l'empereur. L'accession à la citoyenneté est un honneur et permet de gravir les échelons. Pour Rome, c'est un moyen de s'assurer la fidélités des cités acquises et le principal vecteur de la romanisation.
    • La citoyenneté romaine est octroyée aux habitants de l'empire en différentes étapes:

    - 89 avant JC sous la république aux peuples de l'Italie

    - 48 aux premiers magistrats gaulois par l'empereur Claude

    - 130 aux magistrats des villes de l'empire par l'empereur Hadrien

    - 212 aux hommes libres de l'empire par Caracalla, empereur né à Lyon comme Claude.

    La mesure prise par Claude permet aux magistrats gaulois de devenir sénateurs, ouvre la voie à une romanisation totale.

    L'édit de Caracalla achève le processus qui a contribué à intégrer dans l'état romain des cultures et des peuples différents.

     

        2) La romanisation par l'urbanisation

    • A partir de César et d'Auguste, la Gaule est divisée en provinces administrées par des gouverneurs romains. La Narbonnaise est la 1° colonie romaine et devient une province sénatoriale (= soumise à l'autorité du Sénat romain) qui est dirigée par un proconsul.

    La gaule chevelue est divisée en 3 provinces impériales, les 3 Gaules Lyonnaise, Aquitaine, Belgique au I° siècle et dépendent d'un gouverneur établi à Lyon.

     

    trophée d'auguste

     

    • Rome favorise la création et le développement des villes. Rome a commencé en Gaule du Sud avec la fondation de villes. Vers 50, la Gaule comprend un tissu urbain dense (villes avec des statuts juridiques différents). Elles sont créées par les Romains dans un but stratégique et économique sur l'emplacement de cités gauloises existantes ou sur le réseau d'axes de communication réorganisé par Auguste. Elles possèdent un plan quadrangulaire, des monuments.

    Cité = ville + territoire qui l'entoure, administrée par les magistrats et le conseil municipal.

    En installant un nouveau mode de cie (confort, convivialité, prospérité), la ville joue un rôle de premier plan dans la romanisation de la Gaule. Construction de monuments, organisation de fêtes grâce aux citoyens les plus riches (= évergètes qui reçoivent les titres et les privilèges honorifiques > ce qui fait d'eux des notables avec une place de choix dans la cité) qui font des dons et permettent aux citadins de vivre dan sun cadre agréable, de profiter de la distribution de nourriture et d'argent.

    Forum : place publique. Il occupe un grand espace à l’intersection des grands axes de la ville. Le forum abrite les activités commerciales. C’est là qu’ont lieu les actes majeurs de la vie publique, civile et religieuse. Le forum typique est un rectangle bordé de portiques. On y trouve trois bâtiments principaux : un temple, qui domine la place, le Sénat ou la salle de réunion du conseil municipal, et la basilique.

    Basilique : édifice couvert rectangulaire construit sur le forum. La basilique, initialement prévue comme espace public à l'abri des intempéries, se spécialisa dans les activités judiciaires et bancaires. Elle occupait également la fonction de marché. Une basilique romaine était habituellement composée d'un hall rectangulaire, de taille considérable, entouré par une ou deux ailes, parfois avec des galeries, et possédant des ouvertures dans la partie supérieure des murs latéraux.

    Thermes : A domicile, la toilette consistait à se laver chaque jour les jambes, les bras et le visage. Les Romains ne se lavaient complètement qu'une fois par semaine. Sous l'influence de la civilisation grecque, on construit à Rome les premiers bains publics, assez rudimentaires. Ils proposent de l'eau chaude et froide dans des baignoires communes avec massages et applications d'onguents. En 25 av J.-C. apparaissent les premiers thermes. On y trouve, en plus des bains chauds et froids, des piscines et des jardins pour se promener après la toilette. Plus tard, les thermes deviennent des établissements incontournables dans la vie des Romains. Ils y vont tous les jours, après le travail. L'entrée aux thermes est gratuite pour les enfants et très peu chère pour les adultes, ainsi tout le monde peut y aller. Il y a des pièces réservées ou des horaires particuliers pour les femmes. Les thermes ne servaient pas qu’à se laver. On aimait aussi y aller pour passer un moment agréable de détente et de loisir avec ses amis.

    Théâtre : Les premiers théâtres sont des constructions provisoires en bois. En 55 av J.-C., Pompée fait construire le premier théâtre en pierres. Il peut accueillir plus de 20’000 personnes. Les autres théâtres sont plus petits. Le théâtre pouvait être couvert d'une toile destinée à protéger les spectateurs du soleil. Il existe aussi des théâtres couverts. L'accès au théâtre est permis à tous, femmes, enfants, et esclaves. Le spectacle est gratuit. Le financement du théâtre est assuré par l’état, mais comme cela ne suffit pas, le magistrat organisateur complète le budget de sa poche, ce qui lui permet de gagner des voix aux élections. Les accessoires sont assez perfectionnés : costumes somptueux, rideau de scène, machinerie qui permet de faire descendre du ciel dieux et héros.

    Amphithéâtre : Les combats de gladiateurs ont été inventés par les Etrusques. Il s'agissait à l'origine de remplacer par des combats les sacrifices de prisonniers de guerre. Au début, les combats de gladiateurs se déroulaient au Forum. Il n'y avait pas de places assises. Les premiers amphithéâtres furent construits en bois. Ils étaient démontables. Plus tard, les Romains construisent des amphithéâtres en pierre, dont le plus célèbre, le Colisée, mesure 188 m sur 150 m, avec une hauteur de 52. Il peut accueillir de 50’000 à 60’000 spectateurs. Dans l'amphithéâtre, des statues et autres décorations séparent les rangées de gradins. Des toiles tenues par des mats protègent le public du soleil. L'arène dans laquelle se déroulent les spectacles est un espace transformable selon le type de spectacle. Les spectateurs s’installent dans les gradins en fonction de la classe sociale à laquelle ils appartiennent. Les hommes et les femmes étaient au début assis ensemble, mais depuis l'empereur Auguste, ils sont séparés. Les spectateurs importants disposent de places réservées, plus confortables. L'empereur et son entourage ont une loge particulière.

    Cirque : Le plus ancien et le plus grand des cirques est le Circus Maximus. Il mesurait, 600 m de long et 200 m de large. Il pouvait accueillir 250’000 à 300’000 spectateurs. Le cirque est en fait un stade, construit pour les courses de char. Mais on peut aussi y voir d'autres spectacles, comme des combats de lutteurs ou des exercices de voltige à cheval, qui ont un caractère guerrier. Le spectacle dure toute la journée. Avant le spectacle, une procession traverse la ville. Le spectacle principal du cirque est la course de chars. Les attelages doivent faire 7 tours de piste. Tout l'art des cochers consistait à éviter les accidents (collision avec un concurrent, accrochage d'une borne serrée de trop près) et à ne pas perdre de terrain dans les virages pris trop larges. Les chevaux et les cochers gagnants sont des héros : ils gagnent des fortunes et acquièrent une renommée immense. Mais les courses sont dangereuses et ils peuvent être tués à tout moment. Les courses sont très populaires. Elles sont l'objet de paris (interdits) où les Romains pouvaient perdre des fortunes. En occupant les habitants de la cité, les jeux du cirque les éloignaient d'activités séditieuses, pour la plus grande tranquillité de l'empereur.

    Odéon : du grec Ωδείον (littéralement « construction destinée à des concours musicaux », mot dérivé du grec « chanter » qui a aussi donné ode et aède), est le nom de divers édifices de la Grèce antique affectés aux exercices de chants, aux représentations musicales, aux concours de poésie et de musique. Ces édifices étaient généralement de taille modeste.

    Arc de triomphe : ouvrage d'art célébrant une victoire ou une série de victoires. Il se compose d'un ou de plusieurs (en général trois) passages dans un massif de maçonnerie, surmontés d'un entablement et d'un attique. Ces ouvrages ont été inaugurés dans la Rome antique. Chacun était dédié à un général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l'entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur de la ville.

    Aqueduc : conduit artificiel construit pour transporter l'eau. Un aqueduc peut être un canal ouvert ou fermé, un tunnel ou un pipeline. Un pont d'aqueduc est une structure qui porte un canal au-dessus d'une vallée ou d'une rivière. Les aqueducs furent construits par les civilisations anciennes, dans des contrées comme l'Inde, la Mésopotamie. Le réseau d'aqueducs construit par les anciens Romains était probablement le plus important du monde antique. Le premier aqueduc construit par les Romains, l'Aqua Appia, était souterrain et avait une longueur de 16 km. Il fut construit sous la direction d'Appius Claudius Caecus, qui donna son nom à la voie Appienne, vers 310 av. J.-C. À Rome, l'Aqua Marcia fut construit par le préteur Marcius, en 144 av. J.-C. Ce fut le premier aqueduc utilisé pour transporter l'eau dans le sol. Cet aqueduc comporte environ 16 km de pont. La Rome antique était alimentée par plus de dix aqueducs, fournissant à la cité quelque 143 845 m3 d'eau par jour. Des tronçons de certains de ces aqueducs sont encore utilisés : ils alimentent les fontaines de Rome en eau. Les Romains de l'Antiquité construisirent également des aqueducs dans tout leur empire. La plupart d'entre eux sont encore en bon état.

    • Lyon, bon exemple de la romanisation de la Gaule. Elle est adminsitrée par le Sénat et les magistrats locaux, présente toutes les caractéistiques d'une grande ville romaine. Au II° siècle, elle compte 40000 habitants et possède de nombreux monuments notamment des temples où se réunissent les délégués des 60 cités.

    cité romaine

     

        3) La romanisation par la mise en place d'un réseau de communication

    Pour faciliter les déplacements et la communication entre les villes, les Romains construisirent un vaste réseau routier. Les routes rectilignes évitaient les obstacles naturels grâce à des ponts et des tunnels.

    Ces voies permettaient aux légions de se déplacer rapidement pour protéger les frontières. Elles étaient également empruntées par les courriers, les voyageurs et les marchands. Le commerce utilisait aussi le transport fluvial largement développé à cette époque.

    Ce réseau routier a servi de base à certaines de nos routes actuelles.

    réseau routier gallo-romain

     

        4) La romanisation par le culte impérial

    La romanisation religieuse de la Gaule > double processus:

    - Les dieux indigènes sont absorbés par les dieux gréco-romains

    - Les Romains apportent aux Gaulois le culte impérial.  Ce culte est organisé en l'honneur des empereurs vivants ou morts et se diffuse localement grâce aux anciennes divinités mises au service de l'empereur.

    Le culte des empereurs est une des particularités de l'empire romain; c'était le seul culte qui fut pratiqué dans toute l'étendue de cet Empire où coexistaient les religions les plus diverses. Toutes les villes et les provinces rivalisaient de zèle en faveur de ce culte, plus encore que de leurs cultes locaux ou nationaux. Les dieux protecteurs de chaque peuple ou de chaque cité avaient perdu de leur crédit par la suppression de l'indépendance; la puissance romaine qui avait tout plié sous son ascendant avait inspiré aux vaincus un respect presque religieux; incorporée dans la personne de l'empereur, elle fut aisément adorée.

    Le culte des empereurs a été la religion officielle de l'Empire, car, si Rome resta fidèle à ses dieux nationaux, elle ne connut pas le prosélytisme religieux et laissa chaque pays adorer les siens; au contraire, elle les traitait avec bienveillance. La nécessité d'un culte commun à toutes les parties, si diverses de l'Empire, n'en existait pas moins, la vie religieuse étant étroitement associée à la vie publique. Il fallait avoir une religion administrative; ce fut le culte des empereurs.

    Les Romains apportent aussi aux Gaulois le temple (monument religieux) qui permet d'enfermer l'exercice de la religion dans un édifice sacré + calendrier.

     

        5) La civilisation gallo-romaine

    Au II° siècle, la Gaule connaît la PAX ROMANA: les Gaulois vivent à la romaine, voies romaines, diffusion du culte impérial, utilisation du latin... donnent naissance à la civilisation gallo-romaine (fusion des éléments gaulois et romains).

    Spécificité de la romanisation de la Gaule par rapport aux autres pays: les Romains empruntent aux Gaulois leurs inventions dans l'artisanat et l'agriculture; les Gaulois adoptent leur mode de vie, langue, administration des villes. L'art gallor-romain (poterie, bijoux) révèle la richesse de cette civilisation.

     

        6) Les limites de la romanisation

    La diffusion de la civilisation romaine a plus touché les villes que les campagnes, plus le sud et l'est. Elle a aussi concerné certains secteurs comme l'armée (utilise le latin), l'administration, l'équipement public et les spectacles.

    Les populations des campagnes ont conservé plus longtemps leurs coutumes celtiques (domaine religieux) > attachement gardé aux divinités gauloises des forêts et des eaux.

     

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  • I. Les peuples de la Gaule

    L'histoire de la Gaule celtique s'est renouvelée grâce aux fouilles (vestiges de civilisation). On sait que peu de choses que les peuples qui se trouvaient déjà sur le territoire de la Gaule quand les Celtes (ceux que les Romains vont appeler "Gaulois") s'y installent.

    Depuis le néolithique, la Gaule était occupée par les Ligunes, les Ibères et les Basques.

        1) L'installation des Celtes (Gaulois)

    Cela correspond à la civilisation du 1° âge de fer (800 avant JC). Avant I° siècle av JC, la Gaule indépendante (Atlantique jusu'au Lac Léman) est la plus riche et la plus vaste de toutes les terres celtiques. On la connaît grâce à César qui dans "La Guerre des Gaules" en fait une présentation précise, grâce aux objets trouvés dans les tombes et oppidas.

    C'est un pays prospère ouvert aux influences extérieurs mais divisé en nombreuses tribus souvent rivales car il n'y pas d'unité politique.

     

        2) Les différentes tribus gauloises

    3 groupes selon César se distinguent par leur langue, les usages et les lois:

    - Belges: les plus braves selon César qui oppose les notions de civilisation et de bravoure > civilisation = liée au monde méditerranéen; bravoure = liée au monde barbare du Nord. Il rappelle les échanges sur le plan économique entre le monde gaulois et les commerçants de l'Italie et insiste sur la pression des germains sur les celtes.

    - Aquitains dont la langue se rapproche des dialectes ibériques

    - Celtes ou Gaulois (Avernes, Eduens, Bituriges, Helvètes): tous ces peuples se jalousent les uns les autres et se disputent l'hégémonie. César utilise ces rivalités.

     

    la Gaule

     

     

     

    II. La société gauloise

    La société celte est composée de 3 classes :

    • La noblesse guerrière dont les princes dominent la société ; ils possèdent  aussi la terre. L’habileté guerrière des Celtes est appréciée du monde antique, les armées romaines ont su acheter leur talent.

     

    guerrier gaulois

     

     

    • Les druides, possesseurs du savoir et des traditions religieuses ; ils sont donc à la fois prêtres, médecins, écrivains. Ils rendent également la justice. Les Celtes adorent de nombreux dieux. Les druides sont membres de l’élite intellectuelle ; ils exercent une autorité morale forte. Ils sont les intermédiaires entre les humains et le monde des dieux.

     

    druide gaulois

     

     

    • La masse du peuple qui travaillent ; les Celtes sont des artisans, des paysans et des commerçants. On trouve aussi des esclaves.

     

    artisan gaulois

     

    III. Les dieux gaulois

    La religion pratiquée par l’ensemble des Gaulois était vraisemblablement polythéiste. Les dieux du panthéon gaulois manifestaient les forces de la nature : Taranis était le dieu de la foudre, du feu et des combats ; Lug, le plus important, celui du Soleil. Les Gaulois faisaient des offrandes et des sacrifices pour honorer les dieux. Las sacrifices humains évoqués par les sources antiques (Cicéron) et attestant, pour les Anciens, de la barbarie des Gaulois ont été prouvé par l’archéologie (à Gournay, dans l’Oise, 11 corps rituellement tués ont été retrouvés à proximité d’un temple gaulois) mais semblent rares. Les sanctuaires pouvaient être des édifices accompagnés de bassin d’ablution ou des sites naturels comme des sources. Les Gaulois croyaient également en la réincarnation et avaient un clergé organisé dominé par les druides.

     

    IV. Les activités des Gaulois

    A la conquête romaine, la Gaule celtique connaît une civilisation brillante ce qui explique l'intérêt des Romains à sa lancer dans sa conquête. Les Gaulois exercent des activités agricoles, sont habiles dans le travail de l'acier, bois, verre, et dans les relations commerciales.

         1) Une agriculture prospère

    • Les Gaulois sont majoritairement des pasteurs. Ils pratiquent la transhumance des troupeaux. A la suite des transformations des techniques agraires, ils deviennent agriculteurs et se sédentarisent (finage) > utilisation du fumier naturel, araire en bois, chariot à roues... Vers V° et VI° siècle av JC, apparition de l'araire en soc de fer (laboure plus profondément). La Gaule devient un grand pays agricole: culture du blé (1° ressource), avoine, orge...; utilisation d'outils plus perfectionnés, méthodes agraires nouvelles
    • Les agriculteurs gaulois élèvent des porcs, moutons, chevaux (destinés à la guerre> tirer les chariots), boeufs (destinés à la boucherie).

     

         2) Des artisans réputés

    Très inventifs, les Gaulois savaient déjà pratiquer de nombreuses activités dans le domaine de l'artisanat.

    1° LES BRONZIERS

    Les bronziers mêlaient dans leurs oeuvres plusieurs métaux dont l'étain, le cuivre ou les minerais contenant du zinc. Le résultat de ces alliages avait souvent l'aspect de l'or.

    L'atelier des bronziers était divisé en deux parties :

     -

    l'une comprenant les fours utiles à la fonte du métal

     -

    l'autre servait à la finition des objets de bronze, ainsi qu'à la vente

     

    Les bronziers fabriquaient des fibules qui étaient des bijoux très courants chez les Celtes, ainsi que de la vaisselle, des casques, des fourreaux d'épée, des ornements de cuirasses et de harnachement de chevaux.

     

    2°LES FORGERONS

      Les Gaulois étaient également appelés "peuple du fer". Le fer provenait des "mines du centre" et était généralement travaillé pour l'outillage agricole et pour l'armement. Les forgerons jouaient un rôle très important dans la vie gauloise.

      Ils utilisaient du feu pour fondre le métal. Ils confectionnaient des socs de charrue, des épées à pointe émoussée, des clous de 30 centimètres, des clés et des serrures pour le "murus gallicus".

     

    3°LES TONNELIERS

    Habiles artisans du bois, les Celtes inventèrent le tonneau. Les tonneliers assemblaient des planches pour les confectionner.

     

    4°LES POTIERS 

    Habiles artisans du bois, les Celtes inventèrent le tonneau. Les tonneliers assemblaient des planches pour les confectionner.

     

    5°LES EMAILLEURS

      Les émailleurs décoraient les pièces en bronze ou en fer avec de l'émail rouge .Il existait des ateliers d'orfèvre et des ateliers monétaires. Dans ce dernier, les émailleurs y frappaient les monnaies de bronze ou d'argent.

     

        3) Un commerce actif

    Jusqu’à 600 avant JC, il est difficile de parler d’économie celte, on préférera parler d’échanges entre tribus. Toutefois, avec la construction de la ville Massalia (aujourd’hui Marseille) en 600 avant JC par les grecs, les choses changent. Au début Massalia restreint son commerce à des échanges côtiers avec les autres pays de la mer méditerranée mais les besoins en étain (pour réaliser le bronze) transforme la ville en un centre majeur de commerce et de transit de marchandises (avec l'Italie et l'Espagne). Des routes commerciales qui passent par Massalia sont créées entre le Nord (les tribus celtes de France, d’Angleterre, d’Europe Centrale) et le Sud (les peuples méditerranéens) : le cuivre, l’étain, la verrerie, les objets en cuir, les esclaves, la charcuterie sont échangés contre du vin, des olives, des bijoux ou des objets décoratifs.

    Création de la monnaie par les Gaulois: pièces en plomb, argent, or avec des motifs humains, animaliers ou abstraits.

     

    pièces gauloises


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