• Voici quelques livres mis en vente par une membre du forum Le Trouble. Se destinant au CAPES, elle voudrait vendre ses livres/annales CRPE pour acheter de nouveaux livres nécessaires à son concours (un petit peu d'argent de poche!!!)

    Les livres ne sont pas tout récents mais vraiment susceptibles de vous aider dans vos révisions, des sujets corrigés, des exercices d'entraînement...

    N'hésitez pas à me laisser vos coordonnées! Je serai dans un premier temps votre intermédiaire avec elle!!!

    Chaque Hatier est vendu 8 euros + FdP
    Ils sont en bon état, mais souvent (pas toujours)surlignés au cours des révisions. 
    Hatier concours 2006 français tome1
    Hatier concours 2006 français tome 2
    Hatier concours 2006 mathématiques tome 1
    Hatier concours 2006 mathématiques tome 2
    Hatier Histoire-Géo majeure, sciences en mineure
    Hatier Littérature de jeunesse épreuve orale
    Annales 2008

    Deux Foucher 5 euros + Fdp chaque 
    éprveuve orale d'entretien
    EPS

    Merci d'avance pour elle!

    A très vite!


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  • La virgule

    Pour une transcription orale, elle marque une pause brève avec élévation de la voix.
    - elle sépare des éléments jouant le même rôle grammatical : en général, la dernière virgule disparaît et laisse place à une conjonction de coordination.
    - elle détache et met en valeur certains groupes fonctionnels (compléments circonstanciels, mots en apposition...).
    - elle permet une incise.
    - elle permet de distinguer un nom propre en fonction d'apostrophe (pour ne pas le confondre avec le complément d'objet).
    - elle signale une ellipse (un mot sous-entendu).
    - elle accentue un lien logique (par exemple un lien de conséquence) entre deux propositions, mêmes coordonnées.

    Le point
    - pour une transcription de l'oral, il marque une pause entre deux phrases.
    - il sert à marquer la fin d'une phrase.
    - dans un texte, il marque la séparation des phrases entre elles.
    - il sert pour l'abréviation des mots et pour l'abréviation des sigles.

    Les points de suspension
    Ils marquent une pause provisoire (la voix à l'oral ne retombe pas en une intonation descendante).
    - En fin de phrase : indiquent qu'une phrase n'est pas terminée, que la pensée n'est pas achevée, qu'on laisse au lecteur le soin de la poursuivre, laissent place à la méditation.
    - dans un dialogue (par exemple au théâtre), ils indiquent qu'une réplique a été brusquement interrompue ou qu'une question n'a pas obtenu de réponse.
    - à l'intérieur d'une phrase, ils montrent une hésitation, une difficulté à s'exprimer, une émotion particulière.
    - entre ( ) : ou entre [ ], ils signalent dans une citation un passage supprimé.

    Les deux points
    Ils indiquent une simple pause entre deux propositions (remplacent souvent une conjonction de coordination).
    - ils annoncent souvent une citation.
    - ils introduisent une explication de l'idée qui vient d'être formulée.
    - ils introduisent une énumération.

    Le point-virgule
    Il signale à la fin d'une proposition, une pause plus longue que celle qu'introduit le point.
    - il sépare des propositions dans une énumération, dans des étapes successives d'un récit, le cheminement d'un raisonnement, etc.
    - les membres de phrases placés après le point-virgule sont souvent elliptiques (des mots déjà présents dans le premier membre peuvent y être sous-entendus).

    Le point d'exclamation
    - à la fin d'une phrase exclamative, il traduit un sentiment (joie, colère, impatience, détresse).
    - à l'intérieur d'une phrase : après une interjection ou entre parenthèses ou il a valeur de commentaire et exprime familièrement l'ironie, l'étonnement de l'auteur.
    - en BD : il peut être doublé, triplé, accompagné d'un point d'interrogation pour marquer un étonnement marqué de joie ou de colère, etc.

    Le point d'interrogation
    - il ponctue une interrogation directe.
    - à l'intérieur d'une phrase, ils indiquent une série de questions pressantes prononcées dans un même mouvement.

    Le tiret
    Ne doit pas être confondu avec les traits d'union de mots composés.
    - il peut servir à introduire des incises.
    - il sert dans les énumérations.
    - il peut être utilisé comme ponctuation d'un dialogue.

    Les parenthèses (signe de ponctuation double)
    - elles servent à intercaler dans une phrase une indication, une explication, une remarque, un commentaire d'importance secondaire.
    - elles peuvent introduire un discours dans le discours.
    - si on ouvre une parenthèse à la place d'un autre signe de ponctuation, ce dernier sera rejeté après la seconde parenthèse (Attention : les trop longues parenthèses détruisent le rythme et nuisent à la compréhension).
    - elles servent à présenter les indications de mise en scène (les didascalies) à l'intérieur du texte écrit d'une réplique de théâtre.
    - les points de suspension entre parenthèses signalent dans une citation un passage que l'on a supprimé.
    - un nombre entre parenthèses permet le renvoi à une note de bas de page, de fin de livre ou de chapitre.

    Les guillemets (signe de ponctuation double)
    - on les utilise pour rapporter au discours direct les paroles ou la pensée d'un personnage (Attention : ces paroles doivent commencer par une majuscule et se terminer par la ponctuation d'origine).
    - dans le cas d'un dialogue, les guillemets ne sont utilisés qu'au début et à la fin du dialogue, chaque changement d'interlocuteur étant signalé par un tiret.
    - servent aussi à isoler une citation extraite d'un texte.
    - permettent aussi, comme les caractères italiques, de marquer une distance que prend celui qui écrit par rapport à un mot ou une expression jugés incorrects.

    Les crochets (signe de ponctuation double)
    - utilisés pour rétablir, dans un texte cité hors contexte, un ou plusieurs mots qui n'y étaient pas à l'origine mais qui sont nécessaires à la compréhension.
    - comme les parenthèses, les crochets complétés par des points de suspension signalent dans une citation un passage supprimé.
    - ils signalent un mot transcrit en alphabet phonétique international.

    L'astérisque (nom masculin)
    - après un mot, il faut se reporter à une note le concernant.
    - il peut également servir à tronquer un mot, un nombre (par discrétion).


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  • Télécharger « PONCTUATION.pdf »

    Télécharger « la ponctuation.doc »

    I Origine de la ponctuation

        A. La ponctuation moderne a été inventée par les imprimeurs.

    - Avant l'invention de l'imprimerie, la ponctuation était extrêmement sommaire pour ne pas dire fabtaisiste ou inexistante.
    - La ponctuation s'est développée en France au XVI° S avec l'usage de l'imprimerie.

     

        B. Existe-t-il une norme en matière de ponctuation?

    Faut-il distinguer:

    - Ponctuation nécessaire et obligatoire,comme un point à la fin de la phrase, un point d’interrogation après une interrogation directe, un point d’exclamation après une exclamation
    - Ponctuation facultative, libre relevant du choix de l'écriture, qui marque un effet de style.

     

    II Signes de ponctuation et signes d'énonciation

    L'usage courant confond ces 2 systèmes.

    - Système de ponctuation: sert dans le cadre de la phrase et du texte à permettre le fonctionnement des unités linguistiques indépendamment du locuteur qui est censé les proférer.

    - Signes d'énonciation utilisés pour signaler les discours directs. ils ont pour fonction d'identifier le locuteur, distinguer le narrateur et les personnages.

     

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    Télécharger « ponct.php »

     

    III Les fonctions de la ponctuation

        A. La ponctuation privilégie de plus en plus la langue écrite

    Système passé d'une fonction phonétique (signaler les pauses et les intonations) à une fonction logico-syntaxique.

     

        B. Fonction démarcative: délimiter les unités syntaxiques

    • fonction de nature syntaxique:
      - démarcation: permet d'identifier les unités syntaxiques à l'écrit comme à l'oral
      - pause: à l'oral > arrêt de l'émission sonore. On observe une approximation pour l'ensemble du système entre le fonctionnement oral et la correspondance du fonctionnement écrit: 
                     > unités distinctives: aux phonèmes ne correspondent qu'imparfaitement les lettres.
                     > unités significatives: aux monèmes ne correspondent qu'imparfaitement les mots.
                     > unités syntaxiques: aux unités syntaxiques ne correspondent qu'imparfaitement les groupes de mots délimités par la ponctuation (sauf pour la phrase). 
    • La démarcation permet de segmenter des unités relevant de la syntaxe, de longueur variable. Délimitation des phrases : majuscule en début de phrase, point à la fin. Démarcation interne : à l’intérieur des phrases, la ponctuation permet de délimiter des groupes syntaxiques

     

        C. Fonction syntaxique

    Identification des types de phrases

    Types obligatoires : point d’exclamation pour la phrase exclamative et point d’interrogation pour la phrase interrogative. 2 cas : soit le ? ou le ! termine une phrase dont la structure syntaxique est celle d’une interrogative ou d’une exclamative. Soit le ? ou le ! constitue la seule marque permettant d’identifier le type de phrase.

    La phrase déclarative et la phrase impérative sont terminées par un point. Les types facultatifs (négatif, passif, emphatique) ne sont signalés par aucune marque particulière.

    Identification des fonctions dans la phrase

    ·         Complément de verbe et complément de phrase : l’adverbe se rattache directement au verbe dont il est le complément, avec une marque de ponctuation entre l’adverbe et le verbe = complément de phrase.

    ·         Epithète et apposition : Les élèves malades sont restés au lit : l’adjectif épithète permet de déterminer de quels élèves il s’agit (seuls les élèves malades sont restés au lit) // Les élèves, malades, sont restés au lit : apposition qui apporte un renseignement supplémentaire sur les élèves (tous les élèves sont restés au lit parce qu’ils étaient malades)

     

        D. Fonction logico-sémantique

    Assez proche de la fonction idéographique, certains signes sont directement porteurs de sens comme les deux points peuvent être l’équivalent d’un connecteur logique marquant une relation de cause.

     

        E. Fonction idéographique

    Certains signes ( ?, !, …) peuvent être utilisés seuls dans des contextes particuliers : ils jouent le rôle d’idéogrammes. Ils peuvent être combinés entre eux, indiquent la nature des réactions de l’interlocuteur.

     

        F. Fonction stylistique

    Choix de l'écriture

     

    IV Un signe complexe par excellence, la virgule

        A. La virgule « coordonne » des éléments syntaxiquement équivalents

    Elle lie des éléments de même nature et de même fonction : des GN de même fonction, des groupes prépositionnels de même fonction, des adjectifs de même fonction, des propositions de même nature et de même fonction, des adverbes ou des conjonctions à condition qu’ils soient de même nature et de même fonction.

    Elle lie des éléments de même fonction mais de nature différente : des expansions du nom (épithètes, compléments de nom, relatives). Lorsque les éléments équivalents constituent une séquence d’au moins 3 unités, on lie généralement (mais c’est facultatif) les 2 derniers par la conjonction « et ». Les coordinations par et, ni, ou excluent en général l’emploi de la virgule : si conjonction + virgule à effet de renchérissement. Quand il y a seulement 2 termes dans une énumération, la virgule est peu utilisée (et ou ni). On insère parfois « et » ou « ou » entre 2 virgules à valeur adverbiale.

     

        B. La virgule détache des éléments syntaxiquement différents

    La virgule est l’indice de la fonction « mise en apposition ». Elle permet de distinguer complément déterminatif et apposition. Elle permet de distinguer de distinguer relative déterminative et relative appositive. La virgule permet une interprétation correcte du sens. 

    La virgule isole les mots mis en apostrophe

    La virgule isole toujours le complément de phrase.

    Dans le cadre de la proposition, la virgule peut, parfois mais assez rarement, détacher certains compléments circonstanciels.

    Dans le cadre de la phrase, on observe le même fonctionnement que dans celui de la proposition : les circonstancielles compléments de phrase sont détachées par une virgule ; les circonstancielles compléments du verbe de la principale sont rarement séparables par une virgule.

     La virgule détache les propositions incises, les propositions participiales. La virgule  signale l’ellipse d’un verbe ou d’un autre mot énoncé dans une proposition précédente.

     

        C. Les emplois interdits de la virgule

    - Pas de virgule entre le sujet et le verbe
    Pas de virgule entre le verbe et les compléments d’objet
    - Pas de virgule entre le verbe et l’attribut du sujet



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  • I Le fonctionnement de l'orthographe du français

    • Pas de correcpondance terme à terme entre les phonèmes et les lettres del'alphabet.
    •  A un même phonème peuvent correspondre plusieurs graphies.
    • A l'inverse, à une lettre unique peuvent correspondre 2 phonèmes.

     

    II Système orthographique du français

        A. La théorie de Nina Catach: le plurisystème

    Pourchasser >> 7 phonèmes [pur∫ase] et 11 lettres P-O-U-R-C-H-A-S-S-E-R. On met donc en relation oral et écrit mais ce découpage de lettres n'est pas pertinent: les paires de lettres OU-CH-SS correspondent chacune à un seul phonème [u] - [∫] - [s]. On distingue dont 8 unités P-OU-R-CH-A-SS-E-R (correspond à l'infinitif et a une effet sur la prononciation du E qui précède).

    >> apparition du principe fondamental de l'orthographe du français.

    Un graphème peut donc traduire du son et/ou du sens.

    Un graphème est la plus petite unité distinctive et/ou significative de la chaîne écrite composée d'une lettre, d'un groupe de lettres (diagramme - trigramme), d'une lettre accentuée ou pourvue d'un signe auxiliaire ayant une référence phonique et/ou sémique dans la chaîne parlée.

     

        B Les zones du plurisystème

    Phonogramme: zone centrale la plus importante, se compose de graphèmes correspondant directement aux phonèmes, chargés de transcrire du son.

    >> variantes positionnelles: formes et valeurs prises par les graphèmes en fonction d'autres lettres.
    - valeur de base: prononciation la plus fréquente du graphème
    - valeur de position: prononciation différente liée à la place du graphème > geai > g [ʒ] à cause de sa place immédiatement devant une.
    - valeur auxiliaire: quand un graphème n'est pas prononcé mais modifie la prononciation d'un autre graphème > geai > e = valeur auxiliaire car sa présence après le g ôte à celui-ci sa valeur de base et sélectionne la prononciation [ʒ].
    - valeur zéro: quand le graphème n'est pas prononcé et n'influe pas non plus sur la prononciation d'un autre graphème > e dans paiement. 

    >> diagramme - trigramme: amalgame de 2 ou 3 graphèmes qui perdent leur valeur de base pour transcrire un phonème, 2 différents (oi, oin)

     

    Morphogrammes = graphèmes de morphèmes. Ils indiquent : les marques grammaticales de genre, de nombre, de flexion verbale (tu cries) ; les marques lexicales de dérivation (galop > galoper)

    Logogrammes = homonymes grammaticaux ou lexicaux.

    Les lettres étymologiques et historiques 
    Etymologies latines : vingt, doigt, homme, adhérer
    Etymologies grecques : chœur-choriste (valeur distinctive par rapport à cœur); théâtre, rhésus (valeur uniquement étymologique signalant un mot savant)
    Fausses étymologies : poids, legs (faussement rattaché à léguer au lieu de laisser), dompter auquel on rajoute un p par analogie à compter.

     

    II La typologie du groupe HESO

    ERREURS A DOMINANTE PHONETIQUE

    Omission ou adjonction

    Confusion

    Déplacement

    D’une lettre ou d’une syllabe

    Entre deux lettres ou deux syllabes

    D’une lettre

    ERREURS A DOMINANTE PHONOGRAMMIQUE

    (ERREURS DANS LA CORRESPONDANCE PHONIE – GRAPHIE)

    Altérant la valeur phonique

    N’altérant pas la valeur phonique

    Omission ou adjonction

    Confusion

    Inversion

    Omission ou adjonction

    Confusion

    Inversion

    ERREURS A DOMINANTE MORPHOGRAMMIQUE

    Les morphèmes grammaticaux

    Les morphèmes lexicaux

    Relation mal établie entre : nom et pronom déterminant, nom et complément adjectif, adjectif et nom

    Non reconnaissance des mots, ignorance de la famille lexicale

    ERREURS CONCERNANT LES HOMOPHONES

    Homophones de discours

    Homophones lexicaux

    Homophones grammaticaux

    ERREURS CONCERNANT  LES IDEOGRAMMES

    Omission ou adjonction

    Confusion

    Majuscule en début de phrase ou nom propre

    Apostrophe

    Trait d’union

    Ponctuation

    Erreurs de signes

    ERREURS CONCERNANT LES LETTRES NON JUSTIFIABLES D’UN ENSEIGNEMENT

           

    Télécharger « typologie-des-erreurs-nina-catach »

     

    III Les échelles

    Echelles orthographiques qui répertorient les mots du français et les rangent par échelons en fonction de leur fréquence et / ou de leur difficulté orthographique. Elles peuvent aider le maître à apprécier la difficulté orthographique des mots qui posent problème aux élèves.

     

    IV Et les dictées?

    Quasiment aucune efficacité quand elle porte sur un texte d’auteur dicté sans préparation. Relève de l’évaluation sommative. Doit être aménagée de différents points de vue : les fonctions qui lui sont assignées (tester la capacité à bien orthographier un texte inconnu ou vérifier l’intégration d’apprentissages antérieurs = dictée de contrôle), le choix du texte dicté à l’élève, les modalités de conduite.

    Dictée assistée : après une première écriture, les enfants peuvent chercher des aides dans divers outils de référence individuellement ou collectivement. 

    Commentaire orthographique d’un texte : les élèves sont appelés à justifier l’orthographe de quelques-uns des éléments d’un texte, du point de vue lexical et / ou grammatical.

    Reconstitution de texte : rétablir sous sa forme écrite intégrale un texte préalablement étudié et dont il subsiste que quelques éléments tenant lieu de repères.

    Dictée « chiffon » : un texte est écrit au tableau, le maître en efface des fragments que les enfants doivent reconstituer.

    Autodictée : les élèves doivent retranscrire un texte qu’ils ont dû préalablement mémoriser.

     

    Télécharger « analyses-des-erreurs-orthographiques.pdf »


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